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Qu’est-ce qu’un vêtement de travail éco-responsable ?

23 mars 2022
Maxence

La prise de conscience écologique, le respect de l’environnement et l’utilisation de matériaux recyclés et recyclables s’inscrivent dans une démarche RSE plébiscitée par bon nombre d’entreprises dont celles du bâtiment, de l’artisanat et de l’industrie. Cela se traduit, entre autres, par le choix de tenues professionnelles à base de matières éco-responsables; confirmant leur volonté de se tourner vers une politique de développement durable, plus respectueuse de l’environnement. Coup d’oeil. 

Les caractéristiques d’un vêtement éco-responsable

Pour qu’un vêtement soit considéré comme éco-responsable, il doit d’abord respecter l’environnement et les animaux. Ensuite, s’ajoute l’éthique puisqu’il est tout aussi important de tenir compte du lieu et des conditions de fabrication.

Un vêtement de travail éco-responsable doit être labellisé et certifié

Evidemment, il existe des labels et des certifications pour informer et rassurer sur la conception de ces vêtements.

  • Le label GOTS (Global Organic Textile Standard) prend en compte différentes exigences dont les conditions de travail et le respect de l’environnement. Lorsqu’un vêtement est certifié GOTS, cela confirme que le vêtement est composé à 95% de fibres biologiques.
  • Le label Oekto Tex vérifie que le tissu n’est pas dangereux pour l’homme et l’environnement. Ceci passe par l’absence de substance toxique et indésirable. Les vêtements certifiés Oeko Tex ne sont donc pas dangereux pour la santé. 
  • Le label GRS (Global Recycled Standard) certifie que le tissu est recyclé tout en tenant compte des conditions de travail et du respect de l’environnement. Il indique également le pourcentage de matière recyclée.

Un vêtement éco-responsable est conçu à partir de matières écologiques limitant l’impact environnemental

Pour qu’un vêtement soit également considéré comme éco-responsable, il doit utiliser des matières écologiques spécifiques afin de réduire au maximum la pollution. En ce sens, certaines sont à privilégier.

Le chanvre, par exemple, est LA matière la plus écologique du marché du textile car sa culture et sa transformation ne polluent pas. Le coton bio, lui, est cultivé sans produits dégradants pour la nature, et consomme moins d’eau que le coton traditionnel. Il n’est donc pas nocif. La laine biologique, quant à elle, prend en compte le bien-être animal et peut même se targuer de posséder plusieurs vertus : elle est biodégradable, anti-bactérienne, thermo-régulatrice et anti-odorante. 
Le lin, pour sa part, est une fibre très solide qui n’a pas besoin de beaucoup d’eau et de pesticides.

Les matières artificielles ne sont pas en reste puisque le lyocell, une fibre synthétique (qui provient de l’eucalyptus ou des arbres feuillus), est 100% biodégradable et composatable.
Le polyester recyclé ( PET ), provient de chutes de textile pendant la production, de vêtements usagés et de bouteilles plastique, réduisant ainsi sa production.