Les tenues haute visibilité assurent une protection non négligeable pour leurs porteurs lorsque les conditions météorologiques impactent leur visibilité. La plupart du temps, sur des chantiers la nuit, sur la chaussée et sur les routes. En portant un vêtement Haute Visibilité, la lumière réfléchie par le textile permet aux professionnels d’être vus depuis une longue distance. Pour générer ce réfléchissement, les tenues haute visibilité doivent répondre à la norme EN ISO 20471, et être conçues avec des matières spécifiques permettant cette réflexion. Tour de table. 

Matières fluorescentes

Les tenus fluorescentes se basent sur une propriété chimique, le fluorescent, dont la particularité est d’émettre instantanément l’émission lumineuse qu’elle reçoit par l’excitation des électrons d’une molécule. Elle désigne une couleur vive, la plupart du temps jaune ou orange, se distinguant parfaitement le jour. Le but de la fluorescence est d’améliorer la visibilité de jour en créant du contraste entre le produit fluorescent et son environnement. Par exemple, le gilet jaune obligatoire dans tous les véhicules.

Matières phosphorescentes

Les tenues phosphorescentes permettent d’être visibles quelque soit les conditions d’éclairage. Comme pour la fluorescence, elle s’excite à un apport de lumière et émet de la phosphorescence durant une certaine période de temps après l’apport lumineux. La phosphorescence peut durer plusieurs heures voire plusieurs jours, à l’instar des aiguilles des réveils dans l’obscurité, par exemple.

Matières réfléchissantes

Les tenues réfléchissantes, elles, vont réfléchir la lumière dans la même direction que la source lumineuse. Et quelque soit l’angle d’incidence. La visibilité est continue et même maintenue dans les coins sombres. D’ailleurs, avec des tenues haute visibilité réfléchissantes, un utilisateur reste visible dans l’obscurité jusqu’à 150 mètres de distance.

En clair, la différence entre ces trois matières est leur durée : les tenues fluorescentes et réfléchissantes, excitées par la lumière, la réémettent instantanément, alors que la phosphorescence passe par un état intermédiaire, avant d’émettre de la lumière en retombant à son état d’énergie fondamental.